Le coeur bleu kelsch de Laurence Fritz – Une créatrice en Alsace.

Chez Geht’s In, nous souhaitons allier authenticité et modernité dans toutes nos créations. Pas si simple, quand les « traditions » sont plus souvent invoquées comme argument de vente, que comme la mise en œuvre de savoir-faire débusqués dans l’ombre des musées ou sous les mains d’un ancien. Cette double exigence, nous la partageons avec Laurence Fritz qui créa Bleu Kelsch en 2003.

Des fragrances pour la maison

 

Espace frangraces chez bleu Kelsch à Mulhausen

Espace fragrances chez bleu Kelsch à Mulhausen

A l’origine, l’univers de Laurence est proche de celui de Geht’s In – l’Alsace et les souvenirs sur lesquels se dessine l’avenir –. Mais il en est aussi éloigné, puisque l’alsacienne se lance en premier lieu dans la confection de fragrances destinées à parfumer la maison.

 

Dans la salle de bain familiale, le 25 mars 2003, nait bleu kelsch. Les premières senteurs à voir  le jour, pain d’épices/orange, quetsche/cannelle, muscat/kirsch. Elles évoquent clairement le défi que Laurence est en train de relever. Faire de l’Alsace une terre de parfums, au même titre que le sud de la France où elle a vécu.

 

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Bougie parfumée et parlum d’ambiance Bleu Kelsch

Celle qui a l’odeur de la lavande en horreur, est une amoureuse de la vie dans les grands espaces. Elle aime être au contact de la nature, entourée d’animaux. Dès lors, en toute cohérence, tous les composants de ses produits sont bio sourcés. Ils sont élaborés sans huile minérale (issue des hydrocarbures) sans paraben, sans colorant, respectueux des animaux. Certains produits finis sont souvent emballés dans du kelsch.

 

Continuer à faire vivre le kelsch

 

Le kelsch remis à l'honneur chez bleu kelsch

CP Patrick Lambin

Durant les jeunes années de Bleu Kelsch, le fournisseur de Laurence est Monsieur Michel Gander, tisserand à Muttersholtz. En  2017, la célèbre maison ferme suite à la disparition de Monsieur Gander. Laurence ne parvient pas à trouver sur le marché un kelsch qui exprime tout le savoir alsacien ancestral. La solution s’impose alors à la chimiste de formation : créer son kelsch.

Prendre la main sur une tel produit a tout pour séduire cette perfectionniste en quête d’engagements sincères, tant sur le plan humain que sur le plan environnemental. D’abord, cela lui permet de sélectionner avec rigueur les fils de ses kelsch. Le coton vient d’Egypte et le lin est français, cultivé et fabriqué en France. Ensuite, cela lui permet d’élaborer avec précision les teintes à partir de pigments naturels et de mordancer avec des produits les moins chimiques possible. Enfin, c’est là l’occasion de créer un pôle maison en ajoutant aux fragrances les créations textiles, que rejoindront ensuite les cosmétiques.

Alors, nait dans les ateliers ESAT d’Alsace-Lorraine une gamme de linge de maison qui conquiert tous les amoureux du tissage artisanal. Il allie qualité et unicité de chaque pièce. Signe encourageant de temps qui changent, les clients de la boutique de Mulhausen achètent volontiers ces produits. Ils répondent à une exigence de consommer moins, mais mieux, juste, et plus – beaucoup plus – beau.

 

Du kelsch au bettelkelch

 

Laurence Fritz, créatrice de Bleu Kelsch

Laurence Fritz, CP Patrick Lambin

D’ailleurs, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Ce serait mal connaître notre scientifique. Elle a aussi une âme de chercheuse d’histoires et d’inventions. A la suite d’Arts et Collections d’Alsace qui réédita une version de bettelkesch, elle créé son premier bettelkelsch. Celui-ci porte le nom enchanteur de « Jardins de Bouxwiller ».

Le bettelkelsch, littéralement « kelsch des mendiants », est un imprimé, et non un tissé comme le kelsch. L’impression se fait par la technique du bleu de retrait. Autrefois, les imprimeurs utilisaient des planches gravées. Certaines sont conservées dans les musées. Aujourd’hui, la technique a été ravivée, mais ce sont des rouleaux qui sont employés.

Notre robe prestige "Jardin de Bouxwiller" avec le kelsch édité par Kleu Kelsch

Notre robe, « Jardin de Bouxwiller »          CP Patrick Lambin

Alors, nous, chez Geht’s In, nous sommes tombées raides dingues des « Jardins de Bouxwiller ». Le bel imprimé fleuri blanc sur fond bleu de Prusse nous a enchanté. Nous avons donc décidé de partager avec vous ce sortilège en vous proposant des ElsassRock et des gilets confectionnés en « Jardins de Bouxwiller. » On s’est même lâchées à créer une robe prestige « Jardin de Bouxwiller »….

Le métis est composé de 42 % de coton d’Egypte et 58 % de lin français. Sa douceur et sa souplesse sont remarquables. Outre son design, qui daterait du 18ème siècle, mis en valeur par les lignes pures des coupes de nos vêtements.

Avec « Jardins de Bouxwiller », Laurence Fritz développe une collection de linge de  maison, des accessoires de maroquinerie et des manteaux pour chiens.

Et elle rêve déjà d’étoffer la variété des imprimés par de nouveaux designs trouvés au musée de Bouxwiller et dans les malles d’un collectionneur.

Chez Geht’s In, nous trépignons d’impatience …

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